Vitré
« Quand je me suis rendue compte que ces textes étaient certainement des témoignages, des bribes d’histoire, j’ai réalisé que ce que j’étais en train de faire était important. »
Un grand merci à chacun et chacune des élèves du lycée Jeanne d’Arc qui ont participé à cette aventure :
Maëlle ESNAULT, Thomas BONNAN, Quentin CATHELINE, Malo GRAVALEZ, Baptiste RENOU, Morgane LEBRETON, Merwann TARGUI, Maxime DE FREITAS, Alicia MONTFORT, Thomas LIVENAIS, Maxime CHAIGNEAU, Clara CORSEUL, Sarah DELAUNAY, Mélissa BEAUGENDRE, Charlotte LEJAS, Valentine LOURY, Camille HOREAU, Chloé SALMON, Louison PRIEUR, Cynthia ROCFORT, Lionel LE BOUC, Camille ANDRE, Manon HOUAREAU, Corentin POUPON, Morgane WILLEMAN, Samuel VETIER, Baptiste ORY, Maxime DESSOLAINE, Emma PREVOST, Léa HAMON, Typhaine LACOTE
LES IMPRESSIONS DES JEUNES
Cette année, nous, élèves du lycée Jeanne d’Arc, avons participé à la traduction de l’exposition allemande « Gegen den Storm », une exposition sur la résistance allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l’impulsion de Magda Hollander-Lafon.
Voici quelques témoignages d’élèves :
– Tout d’abord, nous y avons vu UN GRAND INTERET HISTORIQUE : « J’ai vu au travers de ce sujet un moyen de mieux comprendre les mœurs de l’Allemagne et les différentes prises de positions des Allemands sous la domination du nazisme. » écrit Jonah, alors que Maxime dit trouver » important pour notre génération de raconter aux autres les actions du passé (…) j’ai vu dans cette opportunité qui nous a été proposée un moyen de participer à mon tour et pour la première fois à la transmission de la mémoire ».
Thomas, Hélène, Mélissa, Lionel et Camille, eux, sont contents d’avoir découvert « une partie de l’Histoire allemande trop souvent méconnue, peu vue en cours », comme Jonah le répète : « je pense qu’il est nécessaire d’insister sur un côté très méconnu de l’Allemagne durant la guerre : ceux qui ont résisté et lutté contre une idéologie qu’ils se refusaient de suivre ».
Mélissa pense que ces personnes ont pris de tels risques qu’il faut leur rendre hommage.
Ainsi, nous avons tous appris pendant ce projet, et avons donc eu envie de transmettre ce nouveau savoir à travers l’exposition. Hélène trouve que cela donne un réel sens au 70ème anniversaire de la libération des camps et de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
– Ensuite, nous y avons vu UN INTERET LINGUISTIQUE : en travaillant activement sur le projet, nous avons essayé de donner des sens très précis à la traduction, ce qui nous a permis de nous faire avancer en allemand.
« Ce projet m’a permis d’apprendre de nouvelles formes de syntaxe, et bien sûr du nouveau vocabulaire » nous dit Thomas. Léa aussi a aimé participer à la traduction : « Quand j’ai su que Magda allait organiser une exposition en France, ce fut avec un très grand plaisir que j’ai décidé de traduire en français quelques textes allemands. ». Et Maxime d’ajouter : « Je trouve que c’est une formidable opportunité pour tous les participants de pouvoir traduire et voir cette exposition que nous n’avons pas pu voir lors de notre séjour à Berlin ».
– Enfin, CE TRAVAIL NOUS A PARU NATUREL avec l’appel de Magda. Tous répondent à l’appel aussi parce que c’est Magda et que, même si eux ne l’ont pas encore rencontrée (pour les élèves de Premières) ils connaissent ses combats et veulent l’aider dans son travail. Léa dit qu’elle gardera « un très bon souvenir de notre rencontre privilégiée avec Magda Hollander-Lafon, pour laquelle j’ai beaucoup de respect. ». Thomas et Maxime s’associent pour dire que « C’est une chance de pouvoir aider Magda dans son travail. Et justement, c’est intéressant d’avoir confié ce travail à des lycéens » et Jonah ajoute qu’il voulait « s’impliquer dans un projet de groupe avec des personnes qui m’intéressaient. »
Finalement, ce projet nous a peut-être plus apporté que la contribution que nous avons fournie à la traduction de l’exposition, comme le répète Léa : « quand je me suis rendue compte que ces textes étaient certainement des témoignages, des bribes d’histoire, j’ai réalisé que ce que j’étais en train de faire était important. ». Nous sommes tous heureux d’avoir participé à ce projet, et sommes impatients de pouvoir rencontrer Ernst etvisiter cette exposition.