Mar 302015
 

Bienvenue sur le site de Vivre En Paix Ensemble ! Découvrez notre association et nos événements à venir :  le 4 mai au Sabot d’Or à St-Gilles, une journée sur le thème de la Réconciliation, avec une conférence et un concert de musique klezmer.  L’occasion de retrouver notre exposition A Contre Courant, inaugurée en 2015 à l’Université de Rennes 2 et désormais itinérante.

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Magda Hollander-Lafon, présidente d’honneur de Vivre en Paix Ensemble

Mar 292015
 

Une multitude de petits dons pour une grande rivière…

Nos projets vous ont parlé, et nous espérons que vous avez pu les découvrir.

La Forêt des P’tits Bonheurs a grandi, grandi, grandi pendant 3 jours de gratuité et de fraternité.

Notre exposition A contre courant est visible au 1er étage de la Bibliothèque de l’Université de Rennes 2.

Nous allons continuer, récolter de nouveaux fruits de cette forêt, créer des passeurs de p’tits bonheurs, nous vous en parlerons.

Nous allons aussi chercher à dupliquer l’exposition A contre courant car dès septembre prochain, elle ira dans un premier lycée partenaire, à Vitré.

Vous pouvez nous soutenir en envoyant un chèque à l’adresse suivante : VEPE 14 square de Tanouarn 35000 Rennes ou par carte bancaire sur HelloAsso.

Soutenez nous gratuitement également en nous adressant vos P’tits Bonheurs, en partageant, aimant et suivant nos publications sur Facebook et Tweeter.

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Tweeter à @VivreEnPaixEns

Un grand merci à vous tous !!!!

Mar 252015
 

IMG_8598200 lycéens réunis pour un échange avec Magda.

Retour de Lucie, prof de français au lycée:

J’ai eu ce matin le retour d’une de mes classes, les élèves ont été touchés par votre intervention, plus particulièrement par votre franc-parler, votre naturel et votre foi en eux. Les professeurs ont apprécié que l’intervention se fasse sous la forme de questions/réponses car cela permet d’impliquer directement les jeunes.

Bref votre venue a enchanté notre lycée !

Mar 252015
 

bourgeonsLe Bonheur

Beau parleur

N’est pas toujours à l’heure

Pas à pas avec lenteur

Il emplit notre cœur.

Sa couleur ?

Ni blancheur, ni noirceur,

Parfois quelques rougeurs

De l’émoi de ma sœur.

Son odeur ?

Pas celle de la peur

Ni même de la rancœur

Mais un parfum de fleur

Sa saveur ?

Salée comme une noix de beurre

Aigre-douce comme une liqueur

En bouche telle une douceur

Son humeur ?

Aller avec ardeur

A La rencontre de l’âme sœur

Lui offrir des pois de senteur

La porte du bonheur ?

Ami rêveur

Ouvre ton esprit créateur

Béatrice Curtet

Mar 232015
 

AFP / Jack Guez

Olivier de Menton

« Je voudrais lui demander ce qui la pousse à venir nous voir pour raconter une histoire aussi dure. » Meddy et six de ses camarades de première technologique, au lycée Galilée de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), préparent leur rencontre avec Dina Godschalk, une survivante de la Shoah.

Cachée sous l’Occupation, Mme Godschalk échappa à la déportation des Juifs contrairement à plusieurs de ses parents qui périrent à Auschwitz.

Dans le cadre de leur participation au Concours national de la Résistance et de la déportation, le groupe de lycéens a retrouvé la trace de sa famille, dont la plupart des membres furent déportés, réussissant là où les archivistes avaient échoué.

La dernière survivante de la fratrie, âgée aujourd’hui de 81 ans, a décidé de faire le voyage depuis Israël, où elle vit depuis 1959, pour les rencontrer, le 24 mars.

« Pour rendre l’Histoire plus concrète, nous voulions nous concentrer sur des habitants de Gennevilliers », explique Aurélien Sandoz, l’un des professeurs d’histoire en charge du projet. D’abord les militants communistes déportés puis, à la demande des élèves, la cinquantaine de Juifs qui ont subi le même sort.

« Nous avons focalisé sur la famille Farhi car il y avait énormément d’incohérences dans les archives qui les mentionnaient », explique la documentaliste du lycée, Nathalie Tunc. Les documents officiels ne recensent pas tous le même nombre de membres de la famille déportés et d’enfants cachés à la campagne. Commence alors un véritable jeu de pistes qui va durer six mois.

Unique certitude, Albert, le fils aîné, est le seul à être revenu d’Auschwitz, mais on perd sa trace après son retour le 26 décembre 1945.

Nathalie Tunc et les lycéens décident de tenter leur chance sur Internet. Le nom d’Albert Farhi ne donne rien. Trop répandu. Ils auront plus de chance avec celui de sa petite soeur, Claire, dont ils pensent qu’elle a quitté Gennevilliers avant la déportation de ses parents, en compagnie de certains de ses frères et soeurs.

Pourtant, ça n’est pas gagné. Car Claire Farhi a changé de nom à son arrivée en Israël. Elle est désormais Dina Godschalk: « Je voulais laisser le passé derrière moi », expliquera-t-elle aux lycéens, « même si Claire est toujours à côté de moi ».

En 2012, elle a fait inscrire au mur des Justes de Yad Vashem le nom du comte Henry de Menthon qui les a cachés, elle et ses frères, Raphaël et Jean-Jacques, en Haute-Loire pendant la guerre.

– « L’impression d’être des héros » –

Sans trop y croire, les historiens amateurs contactent l’ambassade d’Israël à Paris et l’Institut français de Tel Aviv. Moins de 48 heures plus tard, Aurélien Sandoz reçoit un coup de fil. Dina Godschalk veut lui parler. « L’émotion était trop forte, j’ai eu quelques sanglots dans la gorge », raconte-t-il, la voix encore chevrotante.

Elle accepte de répondre rapidement par téléphone aux questions des lycéens. Mieux, elle souhaite venir les rencontrer à Gennevilliers dès que possible.

Grâce à elle, Paul, Rémi, Khaled, Quentin, Meddy, Ahmet et Charlène comprennent comment on a pu perdre la trace de la famille entière après la Libération.

« On a l’impression d’être des héros: on est jeunes, on est là pour apprendre et c’est nous qui donnons des informations et non le contraire », se réjouit Khaled.

Albert, revenu des camps, a très vite fui à Rouen et complètement renié sa judaïté. Les plus jeunes aussi ont oublié leurs origines, d’autant plus facilement que la famille était laïque.

Dina, elle, a fait le chemin inverse car, au moment de la laisser partir vers le sud de la France, son père lui a dit: « Ne te sépare jamais de tes frères et n’oublie pas que tu es juive ».

En Israël, Dina a raconté cette histoire d’innombrables fois. Jamais dans sa ville d’origine. « Je suis assez inquiète (…) j’espère que je ne les décevrai pas », confiait-elle à l’AFP à quelques jours de son départ.

Elle profitera également de l’occasion pour retourner voir les lieux où elle a grandi. A quelques pâtés de maison, seulement, du lycée Galilée.


Article publié sur AFP.com

Mar 122015
 

3èChalaisAuschwitz« Birkenau. Ce nom évoque pour nous l’immensité et le silence total. Ce silence est celui d’aujourd’hui et contraste avec les cris de souffrance, de haine et d’humiliation qui résonnaient dans les camps, à l’époque de la folie hitlérienne. Notre travail nous permet de comprendre ce que serait à nouveau notre monde si nous cédons aux mouvements racistes, antisémites, si nous tolérons que s’étendent les inégalités. Qui nous dit qu’un mouvement semblable au nazisme n’émergera pas à nouveau ?  »
DJ, élève de 3e du collège rennais Les Chalais  (cette classe a été accompagnée par Magda pendant plusieurs mois en 2005, avant la visite et après la visite à Auschwitz-Birkenau).

LE SITE réalisé par les jeunes et leurs professeurs

LES PARTENAIRES de ce projet : le Mémorial de la Shoah, la Fondation nationale pour la mémoire de la Shoah-Paris, la Fédération nationale André Maginot, la Ville de Rennes, le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, le Contrat de Ville Bréquigny-Champs-Manceaux Rennes, l’Union des Associations Interculturelles de Rennes (UAIR).

« Je me suis souvenu d’avoir eu froid alors que j’étais chaudement habillé. »

« J’ai été surprise qu’aucun oiseau ne vole et qu’il n’y ait aucun bruit. Je crois que les oiseaux ont aussi compris que dans ce camp là il s’est passé quelque chose de terrible. »

Les autres impressions des collégiens.

L’IMPLICATION ORIGINALE DE TOUTE UNE EQUIPE PEDAGOGIQUE sur ce projet intitulé La Route de la Mémoire
Ici, à côté du professeur d’Histoire-Géographie, c’est toute une équipe pédagogique qui s’est mobilisée pour donner sens et apporter des terrains différents d’approche et de travail : musique, français, langue, CDI.

Comme à chaque fois  que Magda intervient dans des classes, cette démarche est menée en intelligence avec les professeurs impliqués, ici Gilles OLLIVIER, professeur d’Histoire-Géographie dans ce collège en 2005 : « Étudier les génocides permet de comprendre le processus de l’exclusion et de la discrimination. Et comment ils peuvent mener à l’extermination. Cela oblige à remettre en question son propre comportement vis-à-vis de l’autre. » A partir de la Mémoire de la Shoah, les jeunes ont aussi été amenés à distinguer la déportation des juifs de celle des résistants, et ont travaillé aussi sur d’autres génocides, dont un qui touchait plus particulièrement les jeunes car plus récent, celui du Ruanda.

AIDER LES JEUNES A S’EXPRIMER
Les mots posés par les professeurs et les témoins de la Shoah sont bien-sûr d’une grande importance… l’enjeu est aussi celui des mots des jeunes eux-mêmes. Les jeunes ont ainsi été invités à écrire sur les photos prises là-bas, sur les ressentis et pensées avant et après ce « voyage ».

31 photos ont été sélectionnées ; pour chacune d’elle, les questions Que retenir ? Que transmettre ? Sous chaque photo, souvent regroupées par deux, un texte écrit par plusieurs jeunes.

Le travail proposé ici par les professeurs de cette classe du collège Les Chalais a consisté à s’appuyer sur cette distanciation que permet le langage, pour passer d’une émotion ressentie à une émotion exprimée, pour passer de l’émotion au travail de compréhension, pour passer de ce qui pourrait ne pas concerner… à un engagement concret en tant que citoyen responsable de la construction de la Vie de la Cité, ici et maintenant.

C’est bien parce qu’il s’agissait d’une démarche réfléchie et d’une véritable fonction contenante des professeurs que le Mémorial de la Shoah avait alors accepté que ces jeunes prennent des photos pendant leur visite.

Prise de photographies qui a aussi permis aux jeunes de s’interroger sur le sens des images, sur les limites elles-mêmes de la photographie,des images, de celles qu’ils peuvent voir aussi aujourd’hui.

Il ne s’agit évidemment pas de photos de voyage mais de capacité donnée aux jeunes de s’approprier, au travers d’un objet du quotidien, une réalité qui dépasse chacun, de donner du sens à travers leurs capacités créatrices. Capter aussi à travers le média de la photographie une immensité, un vide et un silence qui peuvent effrayées… et laissées sans voix. Il y a ici un choix judicieux de proposer sur chaque page de ce recueil de photographies deux photos sur le même thème… comme si chaque jeune n’était pas laissé seul avec l’émotion qui l’avait saisi lors de la prise photographique.

 » Je pense que ça va être la seule fois dans notre vie que l’on va avoir un voyage aussi impressionnant. Cela risque d’être fort en émotion. C’est une expérience unique ! Nous allons marcher sur les pas de milliers de personnes qui sont mortes en ce lieu ! Cela me fait un peu peur de partir là-bas car c’est quelque chose de terrible qui s’y est passée (…) Avant de partir, je pensais que ce voyage allait être difficile. Mais après cette journée, je me suis rendue compte que c’était plus dur que je ne le pensais. Quand je suis rentrée dans le camp, ce qui m’a le plus stupéfaite a été l’immensité et le calme qui y régnait. Sur les lieux, je ne me rendais pas bien compte de l’horreur que cela a pu être, mais en arrivant chez moi, quand je me suis posée et que j’ai repensé à Auschwitz, cela m’a beaucoup émue et m’a beaucoup travaillée. Je trouve que faire ce projet nous permet de mieux connaître la vie et de mieux la construire pour plus tard.  »
Position là encore originale qui place les jeunes comme acteurs, intelligence des porteurs du projet qui ont amené les jeunes à présenter et expliquer leurs photos à des élèves d’une classe de CM2 de leur quartier.

 » Dans le camp de concentration, transformé en musée, ce sont les vitrines qui m’ont le plus impressionnée, une particulièrement, la vitrine dans laquelle j’ai vu les petites chaussures et les vêtements de bébés. Pour moi, cela a été une journée remplie d’émotions mais je ne me rendais pas encore bien compte de ce que je ne venais de voir en rentrant… Ce n’est qu’en parlant avec Magda Lafon et avec du recul que j’ai réalisé ce que j’avais vu. Cela a été très difficile de raconter ce que j’avais vu et ressenti là-bas à Magda, car je me disais que lorsque nous mentionnions des endroits du camp, elle posait forcément des images… ses propres images. » Elodie

L’ACCOMPAGNEMENT DE MAGDA HOLLANDER LAFON
Magda a accompagné cette classe tout au long d’une année, avant et après la visite, au travers de rencontres guidées par les réponses des jeunes à différents questionnaires.
 » Mes sentiments ne sont pas apparus sur les lieux mais au retour à Rennes. Pouvoir s’exprimer auprès de Magda Hollander Lafon fait beaucoup de bien. Cela fait du bien de dégager tout ce que l’on a à l’intérieur de nous. » Mélissa

Ces rencontres ont aussi permis de faire entendre que la mémoire de la Shoah, c’est aussi par exemple se reconnaître dans ses spécificités. A Rudy, collégien originaire de Haïti, « Avez-vous un jour regretté d’être juive ? », Magda répond « Non, jamais. Tes origines, c’est une richesse dont tu dois être fier toute ta vie. »

Levier essentiel de la démarche de Magda : l’écoute des jeunes  » Vous voulez savoir ce que j’ai vécu, mais je veux d’abord vous connaître et vous entendre. »

Pour mieux comprendre la place particulière de Témoin de la Shoah, voir aussi notre article du 21 février dernier « Je ne pouvais plus me taire ».

AUTRE ORIGINALITE DU PROJET : un documentaire professionnel
Les réalisateurs Hubert BUDOR et Matthieu CHEVALLIER ont suivi cette classe tout au long de l’aventure et réalisé un documentaire intitulé « L’Histoire en cours » qui intègre les échanges avec Magda et le voyage au camp. « En tant que documentariste, poursuit Hubert Budor, ce qui m’intéressait c’était d’avoir la parole des jeunes. Et puis leur voyage à Auschwitz donnait du poids au projet (…) Si on laisse le temps à cette jeunesse de prendre des responsabilités, l’avenir est plein d’espoir. »

Pour plus d’éclairage sur la démarche et les questions que se sont posées les deux cinéastes (sur le droit de prendre des images de ce lieu,…).

REACTIONS DES PORTEURS DU PROJET 10 ans après
Gilles OLLIVIER : « Ce projet s’inscrit toujours et encore dans le temps et une société à construire pour bien vivre ensemble, pour construire ensemble. Il témoigne d’une énergie et d’une confiance partagées entre adolescents et adultes pour un possible meilleur. J’envisagerai aujourd’hui ce projet exactement de la même manière quant à la place philosophique, spirituel à donner à l’humain, certes dans un contexte plus sombre et plus difficile. Raison de plus. Puisse cette route de la mémoire, ce cheminement, proposé au sein de l’Ecole laïque, cette rencontre, ce dialogue avec Magda avoir donné à ces adolescentes et adolescents d’hier, femmes et hommes d’aujourd’hui, la force de continuer d’aller vers les autres, la conscience d’avoir la responsabilité d’autrui et la chance de se construire ensemble, avec les autres ».

Mar 112015
 

Un autre regard sur la violence ou Le défi et l’audace de la non violence
conférence-débat, jeudi 9 avril 2015, à 18h, à la Direction de quartier sud-ouest, 1 place de la Communauté à Rennes (sortie métro Clémenceau)

Dans une société divisée, marquée par des relations fréquemment empreintes de violence, et dans tous les aspects du quotidien,  peut-on oser l’audace d’aller vers la moindre violence ?

La violence est-elle inéluctable, inévitable ?

Comment vivre ensemble en se respectant, soi même et les autres ?

Quelle place choisit-on de donner à la non violence ou à la moindre violence possible ?

LES INTERVENANTS :

Christian Lucas, ancien directeur d’un établissement pour enfants psychotiques à Poligné, actuellement formateur et médiateur à l’IFMAN. Il intervient sur la régulation non violente des conflits.

Gilles Clainchard, psychologue au Service de Soins pour adolescents et jeunes adultes du C.H.G.R.

Salah Eddine Abbassi, doctorant chercheur en criminologie, a publié « La Mawuda du XXIème, Victime du mariage forcé. »

Mohammed Loueslati, aumônier au centre culturel Avicenne.

Marie Clainchard, ancienne journaliste, a publié le livre « L’Avenir est en nous ».

Fatimata Hamey-Warou, présidente fondatrice de l’Association franco-nigérienne des droits de la femme au Niger (MATA) et responsable du Pôle Séniors UAIR.

Mohammed Idali, artiste, calligraphe et poète.

 

À l’initiative de Aomar SABIR professeur au lycée Brocéliande et de Lynda MENHOUDJ responsable de l’action, psychologue en libéral, enseignante bénévole et animatrice de clubs de société à l’Association Étude Plus Rennes – 11, rue Louis et René Moine – Rennes Tél. 02.99.53.14.26  –  mail : rennes@etudeplus.org

Son directeur, Ibrahima Diallo.

 

Participation libre

 

Mar 102015
 

La déportation des juifs et des résistants : deux témoins

37760_1_FR_originalParmi les millions de déportés de la seconde guerre mondiale, Magda Hollander-Lafon parce qu’elle était juive, et Marie-Jo Chombart de Lauwe (Présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation) pour actes de résistance.

Deux femmes, deux témoignages de la vie en déportation, mais aussi deux récits de la libération et du retour.

En partenariat avec l’ANACR 35 et notre association Vivre en Paix ensemble.

Samedi 4 avril, à 15h30, Les Champs Libres, salle de conférences, Rennes.

Gratuit. Contact et réservation : tél. 02 23 40 66 00

Les Champs Libres

Marie-Jo Chombart de Lauwe