Conférence: La déportation des juifs et des résistants : Deux témoins – le 4 avril

 

37760_1_FR_originalAu XXe siècle, des millions d’êtres humains ont connu la déportation dans des camps. La Seconde Guerre mondiale a été le paroxysme de cette pratique brutale.

Parmi les millions de déportés, Magda Hollander-Lafon, parce qu’elle était juive, et Marie-Jo Chombart de Lauwe,  pour actes de résistance.

Deux femmes, deux témoignages de la vie en déportation, mais aussi deux récits de la libération et du retour.

Rencontre organisée en partenariat avec l’ANACR (association nationale des anciens combattants et amis de la résistance) et l’ADIRP (association des déportés internés résistants patriotes).

Avr 032015
 

Marie-Jo Chombart de Lauwe et Magda Lafon, rescapées des camps de la mort dont on commémore le 70e anniversaire de la Libération, ont fait salle comble aux Champs Libres.

Dans une salle de conférences Hubert-Curien pleine à craquer, plus de 400 collégiens et lycéens ont écouté les témoignages de Marie-Jo Chombart de Lauwe et Magda Lafon, vendredi après-midi aux Champs libres.

La première, arrêtée en 1943 à Rennes, fut déportée à Ravensbrück parce qu’elle était résistante. La seconde, juive de Hongrie, fut conduite en 1944 à Auschwitz-Birkenau.

Une conférence publique ce samedi

Revenues de l’enfer, elles ont fait le récit de ce douloureux épisode et pris le temps de répondre aux nombreuses questions de l’assistance. « Pour qu’on n’oublie jamais et pour que plus personne ne vive ce que nous avons vécu. »

400 collégiens et lycéens venus de toute l'Ille-et-Vilaine ont écouté le récit des deux déportées et posé des questions.

Marie-Jo Chombart de Lauwe et Magda Lafon témoigneront de nouveau aux Champs libres, ce samedi, à 15 h 30, à l’invitation des associations d’anciens combattants et anciens déportés Anacr et Adirp. Entrée libre, dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée, tél. 02 23 40 66 00.

Ouest-France  

Mar 052015
 

 » Für Humanität, Frieden und Freiheit verantwortungsbewusst handeln« . Der deutscheText.

Ernstàl'expo

Le patient travail conceptuel, d’hommes et de femmes droits commence à porter des fruits en Allemagne : une nouvelle façon de penser émerge timidement dans certains groupes de la population et trouve la force de se présenter publiquement, avec un certain espoir de réussite.

Je voudrais contribuer à ce que l’impuissance muette des justes se transforme en paroles claires  de vérité, d’éclairage et de connaissance.

A la suite du « Saint empire germanique de nation allemande », l’empire allemand de 1871, la 1ère guerre mondiale, la République de Weimar, l’époque nazie, la division de l’Allemagne pendant la guerre froide ont marqué, dans l’histoire récente,  les rapports de force en Allemagne ; la psychologie des peuples, leur conscience, leur subconscient, la spiritualité et la conscience des individus, les thèses et les pratiques de l’économie néolibérale ont profondément été marqués par le quadrige de la Peur, de la Culpabilité, de la Souffrance et de la Mort.

Le sujet, les lieux et les dates de l’exposition offriront l’opportunité de présenter de façon exemplaire, au-delà des régions et nations, des hommes et des femmes qui, mus par un humanisme profond, agirent avec sincérité et responsabilité.

Si l’on tient compte de l’efficacité et de la portée de la résistance, au III° Reich elle ne fut pas le fait des castes au pouvoir, ni de l’administration ni des élites du système. Les résistants se trouvaient surtout parmi ceux qui à contre-courant avaient gardé le courage, de l’humanisme et l’amour, donc parmi les gens humbles, communs. En conséquence la résistance eut des facettes multiples.

La nouvelle façon de penser perceptible actuellement et ma propre vie de 1945 à aujourd’hui, m’ont motivé à participer à cette exposition par deux modules. Les témoins oculaires sont irremplaçables.

Seul celui qui a vécu intensément, est à même de comprendre ;

Celui qui a un vécu, peut le rapporter ;

Celui qui a observé, peut le décrire ;

Seul celui qui est ému profondément, peut saisir ;

Celui qui est touché, est capable d’empathie ;

Celui qui est bouleversé, ressent de la compassion ;

Les souffrances, la culpabilité, la mort, la peur et la puissance peuvent être sublimées en progrès humains comme l’humanisme, la responsabilité, la dignité, la vérité et la équité. C’est précisément cette voie à laquelle on ne peut renoncer et qu’on doit poursuivre. C’est la voie vers la paix, l’amour et le sens.

L’homme est ce qu’il est par la cause qu’il épouse, et il devient humain en se donnant à l’autre.

Ernst Knöß

Traduction par nos amis de l’Association d’Amitié Franco-Allemande de St Gilles – Présidente Ulrike Huet

IN DEUTSCH

Fév 122015
 

Martin Niemöller« Lorsque les nazis vinrent chercher les communistes,
je me suis tu, je n’étais pas communiste.

Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
je me suis tu, je n’étais pas social-démocrate.

Lorsqu’ils sont venus chercher les juifs,
je me suis tu, je n’étais pas juif.

Lorsqu’ils sont venus chercher les catholiques,
je me suis tu, je n’étais pas catholique.

Lorsqu’ils sont venus me chercher,
il n’y avait plus personne pour protester. »

Pasteur allemand M.NIEMOLLER, résistant au nazisme

La Gestapo interna ce pasteur au camp de concentration à Sachsenhausen d’abord puis à Dachau.